L’histoire entre l’olivier et l’Espagne commença dès la colonisation, à la fin du 2nd millénaire av. J-C, de la Méditerranée, par les Phéniciens. Au départ, la culture phénicienne fut de basse influence, mais à la fin du VIIème siècle (av. JC), celle-ci s’est fortement étalée, avec dans ses bagages le fameux « Olivier » et les techniques d’extraction de l’huile enfermée dans son fruit, l’olive.
Durant la domination Romaine : La période dorée de l’olivier
Le temps de l’occupation romaine (fin du IIIème siècle av. JC) fut l’époque où sa culture s’étendit grandement en Espagne.
L’exploitation des l’olivier prit un essor que toute l’Andalousie s’est vue recouvert de plantations. La région de Cordoue a été le territoire comprenant la plus grande densité d’oliviers du pays. C’est ainsi que, par la suite, l’on débuta à exporter les huiles obtenues, notamment par le biais du fleuve Guadalquivir. La ville de Palma del Río était d’ailleurs le point central de départ des péniches qui transportaient les huiles à destination de grandes villes telles que Séville ou encore Grenade. Là-bas, ces mêmes huiles étaient embarquées dans de plus grand bateaux pour être refilées vers d’autres pays Méditerranéens, en particulier vers la fameuse ville italienne de Rome.
Ce qui a conduit à établir un fort lien commercial entre l’Espagne et ces pays, entraînant même une exportation en continu à cette période vers l’Italie. Confirmation de cet échange, l’une des sept collines de la ville de Rome était constituée de millions de vases remplis d’huile, en provenance majoritaire d’Espagne.
Durant la domination Arabe : Renforcement massive de cette culture
Par la suite, les Arabes intensifièrent massivement l’exploitation des oliviers, tout en perfectionnant les techniques et procédés d’extraction de l’huile. D’ailleurs, cet arbre est même loué dans le livre sacré du Coran (Sourate 24, Verset 35). De plus, ce sont ces mêmes personnes qui inculquèrent de façon déterminante l’utilisation de cette huile dans la gastronomie espagnole.
D’ailleurs, le mot de vocabulaire espagnol attribué pour désigner l’huile, « aceite », découle du mot arabe « al-zait », qui veut dire « huile ». En outre, d’autres mots du langage de l’olivier émanent aussi du dialecte arabe, comme par exemple, « alcuza » (al-kuza), qui désigne le pot en terre utilisé pour conserver l’huile.
Au final, les oliviers occupaient toute l’Andalousie et aujourd’hui encore sa culture continue de croître, de même pour son export.